Et dans la pratique : Comment s’y prendre afin que son esprit gagne en résilience pour faire face à un traumatisme ?
La résilience se définit simplement par la capacité à supporter psychiquement les épreuves de la vie. Capacité qui nous permet de rebondir, de prendre un nouveau départ après un traumatisme.
Chaque « traumatismes » plus au moins importants que chacun d’entre nous va vivre s’inscrits dans notre corps et dans nos cellules.
Le corps est un espace d’étayage des impressions et des expériences sensorielles. Il est aussi le lieu de formation, d’impression des premières pensées qui forment la liaison du corps et de la pensée ou de l’esprit.
La première pensée, selon Freud, devenue inconsciente est tournée vers les « relations entre les impressions d’objet ». La mise en lien de ces sensations/mouvement, de l’impression des sensations corporelles et psychiques, déclenche, dans un certain seuil, une impression psychique.
Ces impressions ne sont pas des éléments psychisés, mais ils vont le devenir grâce à la liaison de deux éléments : la qualité et la quantité. La perception provient de l’intérieur, investie quantitativement d’affect, sous forme de « flash » psychisé, c’est-à-dire qu’elle n’a pas une continuité d’existence.
Ce « flash » perdra ses aspects et ses formes très vite, comme une sorte de refoulement sans l’être, puisqu’il s’agit là d’une perception et qu’il peut revenir sans avoir recours à la régression.
Ce sont les affects inconscients originaires qui séjournent comme les éléments incorporés dans l’inconscient corporel. Ces affects originaires expriment dans une langue dont les textures visuelles et les attitudes corporelles maintiennent les mouvements de l’animé de l’être où la pensée advient puisque le corps est habité psychiquement.
Le corps, outre son statut de témoin d’affect, est un réservoir de l’inconscient.
Il va organiser l’espace de rencontre intra-intersubjective où ces impressions pourront se déployer plus tard pour être entendues comme des valeurs langagières dans un cadre thérapeutique.
Lorsque le corps parle dans la langue de l’inconscient, cela suppose que l’écoute soit disponible aux mouvements d’images, d’affects qu’introduisent les impressions corporelles par les voies d’identifications primaire, secondaire et projective.
L’hypnose est un mode de fonctionnement psychologique dans lequel une personne grâce à l’intervention d’un thérapeute parvient à faire abstraction de la réalité environnante, tout en restant en relation avec l’accompagnant. Cette déconnexion à la réalité extérieure qui suppose un certain lâcher prise, équivaut à une façon originale de fonctionner, à laquelle on se réfère comme à un état. Ce mode de fonctionnement particulier fait apparaître des possibilités supplémentaires d’action de l’esprit sur le corps ou de travail psychologique à un niveau inconscient.
L’apport de la phénoménologie dans l’hypnose fait naître une approche innovante nommée hypnopraxie.
C’est un fonctionnement psychologique auquel se rajoute un mode de fonctionnement physiologique, affectif et émotionnel. Le postulat de base étant que la vie s’éprouve par des sentiments qui vont impacter les fonctionnements biologiques. Et ces fonctionnements biologiques seront activés par un état d’être.
En Hypnopraxie, l’action de l’esprit sur le corps ne sera pas l’objet total des séances. C’est une thérapie des impressions et des expressions inscrites charnellement dans les tissus et fonctions de l’organisme.
En cela l’hypnopraxie est une thérapie intégrative, un levier face à ce qui vient polluer notre environnement psychosomatique. C’est un mode relationnel, une attitude d’accompagnement de la personne dans le retour vers son intimité, c’est une manière de se « saisir de soi-même, du monde, de son rapport au monde et du lien à autrui ».
En hypnose traditionnelle et en hypnopraxie, le processus qui aura lieu en vous va intégrer vos défenses et vos résistances pour vous permettre d’accéder à un « lâcher prise » en vous-même afin d’acquérir ou bien de renforcer votre résilience.
Lâcher prise signifie accepter de regarder une situation d'un autre point de vue en renonçant à tout contrôler. Lâcher prise ne signifie pas laxisme ou abandon. Cela veut dire qu'on accepte de regarder une situation d'un autre point de vue en renonçant à tout contrôler, pour soi-même et pour les autres.
Ce sont votre rythme et votre besoin de temps pour atteindre ce lâcher prise qui détermineront la durée et le nombre de séances nécessaires.
L’hypnopraxie est le lieu où qui permet à votre esprit de gagner en résilience.
Je vous propose de prendre rendez-vous ici pour commencer à « vivre bien » :
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