« L’homme n’a jamais créé de matériau plus résilient que son propre esprit »

Et dans la pratique : Comment s’y prendre afin que son esprit gagne en résilience pour faire face à un traumatisme ?

Voici pour rappel de la Journée des malades 2021 ce qui a été dit à Berne, 07.03.2021 lors de l’allocution du Président de la Confédération Guy Parmelin Chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Journée des malades Allocution télévisée du 7 mars 2021

Il faut rester optimiste, garder l’esprit ouvert et faire preuve de responsabilité. Autant de remèdes qui ne s’obtiennent pas sur ordonnance, mais qui doivent être puisés dans nos propres ressources, puisque, comme l’affirmait le philosophe britannique Bernard Williams :

« L’homme n’a jamais créé de matériau plus résilient que son propre esprit »

Mais qui était Sir Bernard Williams :

Sir Bernard Arthur Owen Williams (Westcliff-on-Sea, Essex, 21 septembre 1929 - Rome, 10 juin 2003) fût un philosophe anglais, considéré comme l'un des plus brillants spécialistes de philosophie morale de son temps.

Williams passe cinquante années de sa vie à tenter de répondre à une question particulière : Que veut dire « vivre bien » ? Plusieurs philosophes analytiques s'étaient déjà penchés sur ce problème, en mettant l'accent sur le thème de l'obligation morale.

Au contraire, pour Williams, l'obligation morale, pour autant que cette expression ait un sens, doit être compatible avec la recherche de l'intérêt personnel et d'une vie agréable.

Professeur de philosophie à l'université de Cambridge pendant plus d'une décennie, puis prévôt du King's College de Cambridge pendant la même durée, Williams est devenu mondialement connu pour avoir tenté de revenir à l'étude de la philosophie morale dans ses fondements mêmes, sur le plan historique, culturel, politique et psychologique, notamment chez les Grecs de l'Antiquité.

Décrit comme « un philosophe analytique avec l'âme d'un humaniste », il se considère comme l'auteur d'une synthèse, rassemblant des idées issues de différentes disciplines qui communiquaient de plus en plus difficilement entre elles.

Il rejette le réductionnisme scientifique (il déclare un jour au sujet des réductionnistes qu'ils sont « ceux [qu'il] déteste vraiment » parce qu'ils seraient selon lui incapables d'imagination dans le domaine de la morale). Pour Williams, la complexité est belle, porteuse de sens et irréductible.

Il n'était pas seulement la figure la plus importante de la philosophie morale britannique et l'un des plus grands penseurs de ce temps. Il était aussi un humaniste et un intellectuel profondément engagé dans la vie publique, comme lorsqu'il dirigea en 1976 le Comité sur l'obscénité et la censure. "Je m'occupais, dira-t-il plus tard avec humour, de tous les vices majeurs - le jeu, la drogue, la pornographie et les public schools.

Bernard Williams était un pur produit de l'éducation d'Oxford. Une solide culture classique et la fréquentation des maîtres de la philosophie du langage ordinaire, John Austin et Gilbert Ryle, en firent l'un des plus brillants représentants de cette école à la fin des années 1950. Ryle disait de lui qu'avant même que son interlocuteur ait pu dire un mot, il avait vu toutes les objections possibles et toutes les réponses possibles à ces objections.

 

 

Professeur à Londres, puis à Cambridge et Oxford - qu'il quitta un temps, lassé du thatchérisme, pour Berkeley -, Bernard Williams eut une carrière académique brillante. Dès son premier livre, Morality (1971), il prit ses distances avec le style abstrait de la philosophie morale analytique. Aux grandes questions méta-éthiques (comme celle du sens des énoncés moraux ou de l'existence des valeurs) il préférait l'examen de cas concrets et d'expériences de pensée comme dans Problems of the Self (1973) qui contient des essais classiques sur la "décision de croire" et sur l'identité personnelle.

Son remarquable Descartes (1978) parut un peu trop analytique à nos historiens français de la philosophie, mais il fut à l'origine du renouveau des études cartésiennes dans les pays de langue anglaise. Comme Rawls, Williams fut un critique sévère de l'utilitarisme, mais à la différence de celui-ci, il n'avait aucune sympathie pour l'éthique kantienne.

Bernard Williams fût considéré par d'éminents contemporains de nombreux domaines comme l'un des grands humanistes inspirants de son temps. Outre son éclat terrifiant, sa rapidité d'esprit éblouissante et son extraordinaire étendue de compréhension, son zeste et son esprit brillant, il était également admiré pour la profonde humanité qui avait imprégné sa vie et son travail, et le sérieux avec lequel il avait essayé de transformer le rôle du philosophe moral. La combinaison paradoxale d'exaltation et de pessimisme, de facilité complète dans les exercices académiques de la philosophie juxtaposée à un sens presque tragique de la résistance que l'argile humaine offre à la théorie et à l'analyse, sans parler des recettes et des panacées, a fait de Williams un personnage unique. Admiré, figure de sa génération.

Et dans la pratique : Comment s’y prendre afin que son esprit gagne en résilience pour faire face à un traumatisme ?

La résilience se définit simplement par la capacité à supporter psychiquement les épreuves de la vie. Capacité qui nous permet de rebondir, de prendre un nouveau départ après un traumatisme.

Chaque « traumatismes » plus au moins importants que chacun d’entre nous va vivre s’inscrits dans notre corps et dans nos cellules. 

Le corps est un espace d’étayage des impressions et des expériences sensorielles. Il est aussi le lieu de formation, d’impression des premières pensées qui forment la liaison du corps et de la pensée ou de l’esprit.

La première pensée, selon Freud, devenue inconsciente est tournée vers les « relations entre les impressions d’objet ». La mise en lien de ces sensations/mouvement, de l’impression des sensations corporelles et psychiques, déclenche, dans un certain seuil, une impression psychique.

Ces impressions ne sont pas des éléments psychisés, mais ils vont le devenir grâce à la liaison de deux éléments : la qualité et la quantité. La perception provient de l’intérieur, investie quantitativement d’affect, sous forme de « flash » psychisé, c’est-à-dire qu’elle n’a pas une continuité d’existence.

Ce « flash » perdra ses aspects et ses formes très vite, comme une sorte de refoulement sans l’être, puisqu’il s’agit là d’une perception et qu’il peut revenir sans avoir recours à la régression.

Ce sont les affects inconscients originaires qui séjournent comme les éléments incorporés dans l’inconscient corporel. Ces affects originaires expriment dans une langue dont les textures visuelles et les attitudes corporelles maintiennent les mouvements de l’animé de l’être où la pensée advient puisque le corps est habité psychiquement.

 

Le corps, outre son statut de témoin d’affect, est un réservoir de l’inconscient.

Il va organiser l’espace de rencontre intra-intersubjective où ces impressions pourront se déployer plus tard pour être entendues comme des valeurs langagières dans un cadre thérapeutique.

Lorsque le corps parle dans la langue de l’inconscient, cela suppose que l’écoute soit disponible aux mouvements d’images, d’affects qu’introduisent les impressions corporelles par les voies d’identifications primaire, secondaire et projective.

L’hypnose est un mode de fonctionnement psychologique dans lequel une personne grâce à l’intervention d’un thérapeute parvient à faire abstraction de la réalité environnante, tout en restant en relation avec l’accompagnant. Cette déconnexion à la réalité extérieure qui suppose un certain lâcher prise, équivaut à une façon originale de fonctionner, à laquelle on se réfère comme à un état. Ce mode de fonctionnement particulier fait apparaître des possibilités supplémentaires d’action de l’esprit sur le corps ou de travail psychologique à un niveau inconscient.

L’apport de la phénoménologie dans l’hypnose fait naître une approche innovante nommée hypnopraxie.

C’est un fonctionnement psychologique auquel se rajoute un mode de fonctionnement physiologique, affectif et émotionnel. Le postulat de base étant que la vie s’éprouve par des sentiments qui vont impacter les fonctionnements biologiques. Et ces fonctionnements biologiques seront activés par un état d’être.

En Hypnopraxie, l’action de l’esprit sur le corps ne sera pas l’objet total des séances. C’est une thérapie des impressions et des expressions inscrites charnellement dans les tissus et fonctions de l’organisme.

En cela l’hypnopraxie est une thérapie intégrative, un levier face à ce qui vient polluer notre environnement psychosomatique. C’est un mode relationnel, une attitude d’accompagnement de la personne dans le retour vers son intimité, c’est une manière de se « saisir de soi-même, du monde, de son rapport au monde et du lien à autrui ».

En hypnose traditionnelle et en hypnopraxie, le processus qui aura lieu en vous va intégrer vos défenses et vos résistances pour vous permettre d’accéder à un « lâcher prise » en vous-même afin d’acquérir ou bien de renforcer votre résilience.

Lâcher prise signifie accepter de regarder une situation d'un autre point de vue en renonçant à tout contrôler. Lâcher prise ne signifie pas laxisme ou abandon. Cela veut dire qu'on accepte de regarder une situation d'un autre point de vue en renonçant à tout contrôler, pour soi-même et pour les autres.

Ce sont votre rythme et votre besoin de temps pour atteindre ce lâcher prise qui détermineront la durée et le nombre de séances nécessaires.

L’hypnopraxie est le lieu où qui permet à votre esprit de gagner en résilience.

Je vous propose de prendre rendez-vous ici pour commencer à « vivre bien » :

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